DTA Combo Manuel D'utilisation page 29

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SECTION 4 / PROCEDURES D'URGENCE
Panne moteur
Panne moteur au décollage : si une altitude minimum de 100 m n'a pu être obtenue, accompagnez
l'abattée de l'aile et maintenez une vitesse proche de 80 km/h en cherchant à
. La
vous poser droit devant
notion de palier de prise de vitesse après le décollage prend alors tout son sens !
Panne moteur en vol : adoptez une vitesse de plané proche de la vitesse de finesse max, environ 70
km/h. Partez de préférence vent arrière. En pilote prudent, vous voliez dans « un cône de vol de sécurité »
à une altitude suffisante, en ayant une idée de l'orientation du vent. Il vous suffit de rejoindre le terrain que
vous aviez repéré, sans oublier de tenir compte des obstacles éventuels que vous pouvez ne découvrir
qu'au dernier moment (fils électriques...) et de l'aérologie que vous allez rencontrer. Vérifiez que votre
ceinture et celle du passager soient bien serrées. L'approche doit être faite de préférence face au vent. A la
tombée de la nuit une approche soleil dans le dos sera privilégiée. Votre ULM étant silencieux, vérifiez qu'il
n'y ait personne au sol. Réussissez un atterrissage court.
Si vous avez le temps, vous pouvez tenter de redémarrer le moteur en vol. Vérifiez au préalable qu'il ne
s'est pas arrêté à la suite d'un oubli : manette de starter restée actionnée, givrage, contact coupé...
Attention, même si le moteur redémarre restez en cône de vol de sécurité ou posez vous dans le terrain
envisagé initialement, afin de déterminer si possible l'origine de cette panne moteur avant de continuer le
vol.
Rappel. Art. R142-2 (D n° 80-909, du 17 nov 1980) « Tout accident ou tout incident affectant ou pouvant
affecter la sécurité d'un aéronef, survenu au sol ou dans l'espace aérien soumis à la souveraineté
française, doit être déclaré par le commandant de bord soit au commandant de l'aérodrome le plus proche
soit au centre de contrôle régional avec lequel il est en liaison. Il est précisé dans la déclaration si l'accident
ou l'incident a causé des dommages aux personnes ou aux biens ».
Autres urgences
Bris d'hélice : un casque mal attaché, un GPS, un appareil photo... sont autant de projectiles susceptibles
de passer dans l'hélice.
Tous les objets mobiles emmenés à bord doivent être assurés par une ficelle ou une sangle. L'attache du
casque, de la ceinture (et de la sangle d'épaule du harnais) sont à vérifier lors de la procédure ACHEVER.
La vibration causée par la rupture d'une pâle d'hélice est extrêmement violente. Réduisez le moteur et si la
vibration ne semble pas mettre en péril la tenue du moteur ou des carburateurs assurez vous d'un terrain
possible avant de couper le moteur. Puis contrôlez l'état de la voile avant de prendre toute autre décision.
Feux à bord : maintenez votre vitesse de vol et cherchez à vous poser au plus vite. Couper le contact
avant de toucher le sol.
Atterrissage d'urgence : demandez à votre passager d'adopter une position de sécurité, tête baissée
dans les bras, penché en avant.
Utilisation du parachute : le parachute est un ultime recourt pour sauver des vies ou réduire les blessures
des occupants de l'aéronef lors de situation d'urgence. Ces situations d'urgence peuvent-être : une collision
en vol, une perte de contrôle totale de l'aéronef, une rupture structurelle, un malaise du pilote sans
possibilité pour l'autre occupant de piloter la machine.
Ce peut-être aussi des circonstances où suite à une panne moteur, au-dessus d'une forêt par exemple, le
pilote commandant de bord ne croit pas qu'un atterrissage d'urgence puisse être effectué sans dommages
sérieux pour les occupants.
MAUT COMBO
Edition : Juin 2005
Section : 4 - 01

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