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La conduite du pressoir RPF BUCHER
11.4.8
PRESSURAGE
PRESSION DE TRAVAIL
Lors de chaque montée en pression, après un émiettage, les jus commencent à couler pour une
certaine valeur de la pression d'air appliquée à la vendange. La pression de travail (arrêt en
pression) doit être supérieure à cette pression d'environ 50 %.
Exemples :
-
Pression d'apparition des jus : 400 mbar
-
Arrêt en pression : 600 mbar, réglage correct.
-
Pression d'apparition des jus : 1000 mbar
-
Arrêt en pression : 2000 mbar, réglage incorrect, montée en pression trop rapide.
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Pression d'apparition des jus : 800 mbar
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Arrêt en pression : 900 mbar, réglage incorrect, montée en pression trop lente.
NOMBRE DE ROTATIONS DE CUVE DURANT LES ÉMIETTAGES
Pour des raisons qualitatives évidentes, ce nombre doit être le plus petit possible mais il ne
doit pas être trop petit.
L'objectif est de réaliser un émiettage suffisant de la vendange pressée.
Le nombre de rotations est fonction de la pression de travail. Plus la pression est élevée (plus
la vendange est compacte), plus le nombre de rotations doit être important.
De même, plus le taux de remplissage de la cuve est important, plus le nombre de rotations de
cuve sera grand.
En début de pressurage, le nombre de rotations de cuve durant les émiettages est de l'ordre de
1 à 3 tours.
En fin de pressurage, ce nombre peut augmenter jusqu'à 5 tours. Ne dépasser cette valeur que
pour des situations exceptionnelles.
Dans tous les cas, il convient de vérifier l'efficacité des nombres de rotations de cuve
programmés.
Pour cela, on peut utiliser la fonction «
d'observer l'état de la vendange à la fin d'un émiettage (voir paragraphe 11.4.9.) : la
vendange doit être bien émiettée. La présence de mottes compactes indique un émiettage
insuffisant. Mais, attention, un émiettage parfait peut provenir d'un travail mécanique excessif
(trop énergique).
CONSEILS POUR LE CONTRÔLE DES PROGRAMMES DE
ARRET EN COURS DE CYCLE
53
»
qui permet
C1
30–40–50–80
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