7. En vol
En général, utiliser le moteur pour monter et effectuer le reste du vol moteur coupé,
quitte à le redémarrer ultérieurement.
Lorsque le moteur tourne, le pilote perçoit moins bien les ascendances, le confort
est diminué, la concentration est amoindrie.
Le Swift se pilote très facilement, avec des commandes présentant beaucoup
d'autorités.
Attention à la vitesse : le Swift'Light présente peu de traînée. Il peut atteindre
facilement et rapidement des vitesses trop élevées. De plus, le carénage du cockpit
ne permet pas au pilote habitué à d'autres appareils de vol libre de se rendre
compte de la vitesse.
Corollaire : toujours voler avec un bon indicateur de vitesse
Éviter de surcontrôler. Le Swift à tendance corriger de lui-même une bonne partie
-
des déviations dues aux turbulences.
Éviter de maintenir les gouvernes dans des positions extrêmes (manche tout tiré –
-
volets à 30° ou 40 °) : cela réduit considérablement l'efficacité de l'aile.
Le Swift ne présente quasiment pas d'inertie en tangage, alors qu'il est plus inerte et
bien amorti en roulis et lacet. Aussi la tendance du pilote débutant est d'osciller en
tangage, en surcontrôlant. Ce comportement n'est pas dangereux.
En général, éviter de trop « piloter » l'appareil. Le Swift vole très bien tout seul. Il
vole droit et d'une manière stable. Toute action sur les gouvernes diminue les
performances de l'appareil.
Adapter les réglages de gouvernes et de vitesses adaptés à la situation.
Décollage : Volets 10 à 15°
Ascendance : volets 10°, vitesse +/- 43 km/h (meilleur taux de chute)
Meilleure finesse : volets 0 °, vitesse 65-75 km/h (en atmosphère calme sans vent)
Haute vitesse : volets en négatif.
Vitesse à ne jamais dépasser (Vne) : 120 km/h.
Vitesse maximale en air agité (vra) : 100 km/h.
Pour optimiser les performances (et le confort), le pilote peut jouer sur le centrage
en modifiant sa position :
En ascendance, poser les 2 pieds sur l'enrouleur de hamac pour reculer le centrage.
A vitesse élevée, avancer son poids au maximum.
Adapter le centrage permet non seulement de réduire l'effort sur le manche en
agissant sur le trimage (vitesse manche lâché), mais optimise aussi les
performances en évitant de trop braquer les gouvernes.
Rmq : dans la plupart des circonstances, le Swift'Light se pilote très bien sans les
palonniers, ce qui permet de les abandonner pour faire varier le centrage.
Le capteur doit être placé à l'endroit prévu, au bout du tube livré avec le Swift'Light à cet effet.
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Version 1.0
Swift'Light-PAS 4T – Manuel de vol
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