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Personne ne sait exactement combien ont été fabriqués, mais les appareils furent
rapidement achetés par Keith Emerson, Rick Wright des Pink Floyd, Benny Andersson
d'ABBA, John Paul Jones de Led Zeppelin, Jurgen Fritz de Triumvirat, et Stevie Wonder, qui
en a acheté deux et appelait le GX-1 sa "Dream Machine".
Yamaha a amélioré la technologie dans le GX-1 pour créer des versions (un peu) plus
abordables, lancées en 1976. Le CS-50 et le CS-60 étaient déjà impressionnants, mais le
CS-80 offrait bien plus en termes de son et de jouabilité.
Il était bien moins onéreux que le GX-1, mais son prix de 6,900 $ l'a laissé hors de porté de la
plupart des musiciens, et son poids de 83 kg le rendait difficile à configurer et à transporter,
un problème accentué par le fait que s'il était renversé trop loin ou tourné sur un côté, il se
désaccordait. Mais même avec tous ces problèmes, le CS-80 était considéré par beaucoup
comme le premier vrai grand synthétiseur japonais. Il est devenu célèbre immédiatement,
et sa renommée ne fut que grandissante au cours du temps.
Le CS-80
Le CS-80 a été rendu populaire vers la fin des années 1970, début des années 1980 par
bon nombre de groupes de pop de premier plan et des grands claviéristes. Des exemples
de groupes et d'artistes célèbres incluent Electric Light Orchestra, Paul McCartney & Wings,
Toto, et Bon Jovi. Eddie Jobson jouait pour UK et Jethro Tull avec le CS-80 pour seul
clavier, à part un piano et un MiniMoog. Jean-Michel Jarre l'a beaucoup utilisé aussi, ainsi
que Geoffrey Downes de Asia, Jon tout de Renaissance, et bien sûr Stevie Wonder. Mais
finalement, le musicien le plus responsable de son statut d'icône à travers le monde était
Vangelis, dont les premiers albums étaient riches en sons du CS-80. Il en a acheté plusieurs,
et fit du CS-80 le centre de son studio... Et le son du film légendaire Blade Runner, parmi
d'autres bandes originales.
Avec deux oscillateurs analogiques par voix, le CS-80 a le potentiel pour produire des sons
incroyables. Filtres résonants passe-haut et passe-bas, un ring modulator puissant mais
musical, et de nombreux contrôles de modulation permettent d'augmenter son potentiel
sonore. Il y a 22 sons de presets, sélectionnés depuis les boutons colorés au-dessus du
clavier, avec des paires (appelées Lines) mélangeables pour former des timbres avec
différents layers. Un contrôleur à ruban de trois octaves se trouve en haut du clavier de 61
notes, qui est sensible à la vélocité et à l'aftertouch polyphonique - le premier du genre et le
seul des années suivantes.
La première édition du manuel de service contient beaucoup de pages dessinées à la main,
incluant la disposition du panneau principal.
Arturia - Manuel Utilisateur CS-80 V - Introduction
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