La courbe ci-dessous présente un exemple de respiration de Cheyne-Stokes :
LIMITATION DU DÉBIT INSPIRATOIRE
La forme de la courbe du débit respiratoire revêt une importance cruciale pour la
détection d'une limitation du débit
Lors de l'inspiration, le débit respiratoire augmente. Une fois un pic d'amplitude
atteint, la courbe s'aplatit jusqu'au début de l'expiration. Afin de comparer une
respiration normale et une respiration avec limitation du débit, les deux courbes
sont superposées. La zone comprise entre le pic du débit respiratoire normal
et la courbe aplatie de la respiration avec limitation du débit indique le volume
respiratoire faisant défaut.
Pour détecter les limitations du débit, l'algorithme ApneaLink compare la forme
de chaque respiration détectée avec les profils de courbe respiratoire avec
limitation du débit (env. 20) stockés dans une bibliothèque. L'algorithme compare
les profils de courbe inspiration par inspiration.
Le logiciel ApneaLink décompte le nombre total de cycles avec limitation du
débit dans l'enregistrement et calcule le pourcentage de respirations avec
limitation du débit par rapport au nombre total de cycles détectés. Ce nombre
est alors divisé par 10. Le résultat correspond à la valeur estimative ajoutée à
l'IAH enregistré, qui devient l'indicateur de risque (IR) ajusté. Par exemple, un
pourcentage de cycles avec limitation du débit de 50 % entraîne l'addition de
5 points environ à la valeur de l'indicateur de risque.
Pour plus d'informations sur les limitations du débit, veuillez consulter « Detection of Flow Limitation with
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a Nasal Cannula / Pressure Transducer System » de Hosselet et al., American Journal for Respiratory and
Critical Care Medicine, vol. 152, 1995.
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Utilisation du logiciel ApneaLink
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