baltur COMIST 180 DSPNM Mode D'emploi page 52

Table des Matières

Publicité

Les langues disponibles

Les langues disponibles

chaudière et de sécurité soient fermés, seulement lorsque
les résistances sont désenclenchées et que le préchauffa-
ge atteint la température maximale. Pendant le fonctionne-
ment du brûleur, un relais auxiliaire prévu à cet effet (rac-
cordé au thermostat mini) empêche l'arrêt de ce dernier
lorsque le thermostat de réglage commute le contact pour
activer à nouveau les résistances (voir schéma électrique).
Avec l'activation du système de commande et contrôle, com-
mence le déroulement des phases d'allumage du brûleur.
Le programme prévoit simultanément une phase de préven-
tilation de la chambre de combustion et de précirculation,
avec de l'huile chaude à basse pression, dans tout le circuit
du combustible dans le brûleur. L'allumage du brûleur inter-
vient selon la procédure décrite dans le chapitre précédent
« Description du fonctionnement » et le brûleur s'allume au
minimum.
F
18) Lorsque le brûleur fonctionne en régime « minimum », l'opéra-
R
teur règle la quantité d'air selon le besoin afin d'assurer une
bonne combustion. Pour ce faire, il dévisse ou resserre les
A
vis réglables en correspondance du point de contact, à l'aide
du levier qui transmet le mouvement au clapet de réglage
Ç
de l'air de combustion. Il est préférable que la quantité d'air
pour le « minimum » soit légèrement basse, afin d'assurer un
A
parfait allumage, même dans les cas les plus difficiles.
I
19) Après avoir réglé l'air sur le « minimum », placer les interrup-
teurs de modulation en position « MAN » et « MAX ».
S
20) Le servomoteur de réglage du débit (combustible/air) se met
en route, l'opérateur attend que le disque sur lequel sont ap-
pliquées les vis de réglage ait parcouru un angle d'environ 12°
(correspondant à l'espace occupé par trois vis) puis il arrête
la modulation en reportant l'interrupteur en position « O ».
L'opérateur observe la flamme et procède, si nécessaire, au
réglage de l'air de combustion en suivant les instructions du
point 18. Ensuite, il contrôle la combustion à l'aide des instru-
ments prévus à cet effet et modifie, le cas échéant, le réglage
qu'il a effectué auparavant en se basant sur la vérification
visuelle. Il répète l'opération décrite ci-dessus en procédant
de manière progressive (en faisant avancer le disque de 12°
en 12°) et modifie chaque fois, si nécessaire, le rapport com-
bustible/air durant toute la course de la modulation. S'assurer
que la progression dans le débit maximal se vérifie à la fin
de la course de modulation. Cette condition est nécessaire
pour réaliser une progression graduelle correcte du fonction-
nement de la modulation. Au besoin, modifier la position des
vis qui commandent le combustible afin d'obtenir les résul-
tats indiqués ci-dessus. Précisons que le débit maximal est
obtenu lorsque la pression de retour est inférieure d'environ
2-3 bar à la pression de décharge (normalement 20-22 bar).
Pour un rapport air/combustible approprié, il faut consta-
ter une valeur d'anhydride carbonique (CO
lorsque le débit devient plus important, à titre indicatif, au
moins 10 % pour le débit minimal jusqu'à la valeur optimale
d'environ 13 % pour le débit maximal. Nous déconseillons
de dépasser 13 % de CO
avec un excès d'air relativement limité qui pourrait provo-
quer une augmentation sensible de l'opacité de la fumée
pour des raisons inévitables (variation de la pression atmo-
All manuals and user guides at all-guides.com
) qui augmente
2
afin d'éviter le fonctionnement
2
0006080118_200811
sphérique, présence de petits dépôts de poussière dans les
conduits d'air du ventilateur, etc.). L'opacité des fumées qui
en résulte est étroitement liée au type de combustible utilisé
(les dernières dispositions en la matière indiquent comme
valeur maximale le 6ème degré de l'échelle de Bacharach).
Nous conseillons de maintenir si possible l'opacité des fu-
mées à une valeur inférieure au 6ème degré de l'échelle
de Bacharach, même si la valeur de CO
légèrement inférieure. Des fumées moins opaques salissent
moins la chaudière ; ainsi, le rendement moyen de celle-ci
apparaît normalement plus élevée, même si le taux de CO
est légèrement inférieur. Noter que pour effectuer un bon ré-
glage, la température de l'eau présente dans le système doit
être optimale et le brûleur doit fonctionner depuis au moins
quinze minutes. Au cas où l'opérateur ne disposerait pas d'in-
struments adéquats, il se basera sur la couleur de la flamme.
Nous conseillons d'effectuer les réglages de manière à obte-
nir une flamme de couleur orange clair ; éviter la formation
d'une flamme rouge avec de la fumée ou d'une flamme blan-
che accompagnée d'une quantité excessive d'air. Après avoir
vérifié que le réglage (air/combustible) est correct, serrer les
vis de blocage des vis réglables.
21) Vérifier le bon fonctionnement automatique de la modu-
lation en plaçant l'interrupteur AUT - MAN en position
« AUT » et l'interrupteur MIN - MAX en position « O ».
De cette manière, la modulation est insérée exclusivement
par la commande automatique de la sonde de la chaudière
si le brûleur est en version COMIST...MNM (modulante) ou
sur commande du thermostat ou du pressostat de la 2ème
allure si le brûleur est en version COMIST...DSPN (deux allu-
res progressives) (voir dossier « Régulateur électronique de
puissance RWF .. » uniquement pour la version modulante).
22) Vérifier que le réglage des thermostats du préchauffage
n'entraîne pas d'anomalies (mauvais allumage, présence
de fumée, formation de gaz dans le préchauffage, etc.).
Au besoin, augmenter ou diminuer ces valeurs en veillant à
ce que le thermostat de réglage se trouve à une température
d'environ 15-20 °C de plus que celle à laquelle est réglé le
thermostat mini. Le thermostat mini doit se fermer à la tem-
pérature minimale indispensable pour avoir une bonne pul-
vérisation (viscosité au gicleur non supérieure à 2 °E). Voir
à titre indicatif le diagramme viscosité-température relatif au
type d'huile utilisée.
23) CELLULE UV
La détection de la flamme intervient par cellule UV et il est im-
portant de tenir compte des précisions ci-dessous. Une légè-
re onctuosité compromet fortement le passage des rayons
ultraviolets à travers le bulbe de la cellule photo-électrique
UV, empêchant que l'élément sensible interne ne reçoive la
quantité de radiation nécessaire pour un fonctionnement ap-
proprié. En cas de salissure du bulbe avec du fioul, de l'huile
combustible, etc., il est indispensable de nettoyer de manière
appropriée. Il est important de préciser que même le simple
contact avec les doigts peut laisser une légère onctuosité,
suffisante pour compromettre le fonctionnement de la cellule
photo-électrique UV. La cellule UV ne « voit » pas la lumière
18 / 32
pourrait alors être
2
2

Publicité

Table des Matières
loading

Table des Matières