Table des Matières

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Conseil pratique : par vent fort, il est possible de décoller
avec la PI sans traction sur les élévateurs ; il suffit de défaire
les freins et de donner une légère impulsion à l'aile. Ainsi, tu
peux contrôler l'aile à tout moment à l'aide des freins.
Conseil pratique : jouer avec le parapente sur un terrain plat
par vent modéré permet de développer ses sensations sous
l'aile. Tu apprends ainsi à connaître exactement les caracté-
ristiques de la PI et peux expérimenter le décollage, le
décrochage, l'abattée et les fermetures en toute sécurité au
sol.
La règle d'or de l'équipe d'essai ADVANCE, c'est : une
heure de maniement au sol équivaut à dix grands vols.
Attention : le maniement au sol contribue aussi à l'usure de l'aile.

Vol normal

Dans une atmosphère calme, la PI plane le mieux lorsque les com-
mandes de freins sont totalement relâchées. En freinant légèrement,
on obtient la position du taux de chute minimum.
Malgré la grande stabilité de l'aile, nous conseillons un style de vol
actif lorsque les conditions sont turbulentes. On peut ainsi presque
toujours éviter les fermetures. Cela signifie qu'il faut en permanence
maintenir l'aile au-dessus de la tête, ce qui permet d'amortir les mou-
vements de roulis et de tangage.
• Lorsque l'angle d'incidence augmente (le pilote pendule vers
l'avant quand l'aile se cabre en entrant en thermique, par exemple),
il faut brièvement et totalement relâcher les freins jusqu'à ce que
l'aile se retrouve en position neutre au-dessus du pilote.
• Lorsque l'angle d'incidence diminue (le pilote pendule en arrière
lors d'une abattée, par exemple), il faut brièvement freiner un peu
plus l'aile.
Conseil pratique : si, dans une atmosphère turbulente, l'aile
paraît « nerveuse », on peut freiner la PI à 20%, ce qui la
stabilise.
Il faut veiller à ne pas voler moins vite que la vitesse minimum de l'aile
et éviter les réactions excessives sur les commandes.
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