Modulations Matricielles - Arturia Matrixbrute Aide-Mémoire D'utilisation

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7.1 Audiofanzine
assignable via la matrice de modulation ; elle n'a pas de modulation directe par la vélocité, mais un
délai ajustable bien pratique. Il n'y a pas de paramètres exotiques tels que des courbes ajustables ou
de possibilités de bouclage des enveloppes...
Enchaînons maintenant avec les « LFO ». Il y en a 3, tous différents. Les deux premiers ont un certain
nombre de réglages similaires : forme d'onde (sinus, triangle, carré, dent de scie, rampe, S&H et
aléatoire). Ils peuvent osciller de 0,06 à 100 Hz ou être synchronisés au tempo. Ils peuvent
fonctionner librement ou être redéclenchés à chaque note (une seule fois ou à chaque fois). On peut
ajuster la phase du « LFO1 » et le délai du « LFO2 » (c'est là leur seule différence).
ème
Le 3
« LFO » est ni plus ni moins que le « VCO3 », déjà décrit, pour ceux qui suivent encore, que
l'on remercie au passage. Enfin, le « MatrixBrute » offre quatre encodeurs macro, situés juste à
gauche du clavier, assignables à un tas de destinations via la matrice de modulation, dont nous allons
tout de suite parler.

7.1.8 Modulations matricielles

Le « MatrixBrute » est certes une Brute, mais il ne serait pas un Matrix sans cette magnifique matrice
de modulation 16x16 points, en quelque sorte la version moderne des
EMS
Synthi. Pour la faire
fonctionner, il faut au préalable passer en mode Matrix avec l'une des grosses pastilles lumineuses
situées en partie supérieure, sinon on risque de changer de programme et perdre tous ses réglages,
ce qui est arrivé plusieurs fois pendant le test ! Une fois dans le bon mode, l'ergonomie est
exemplaire : les sources de modulation disponibles sont placées en ligne et les destinations en
colonne. Pour connecter une source à une destination, on allume le bouton à leur intersection, puis on
programme la quantité de modulation souhaitée avec le gros encodeur supérieur cerclé de LED
représentant la valeur stockée (-99 à +99 %). Chaque point allumé en bleu dispose ainsi de sa propre
quantité de modulation (le point en cours d'édition est allumé en rose), tout cela étant mémorisé dans
chaque programme. Un concept absolument génial, immédiat, didactique, implacable. On peut ainsi
monter à 256 points de modulations simultanés avec à chaque fois une quantité de modulation
bipolaire différente !
Les sources sont constituées des 3 enveloppes, du suiveur d'enveloppe audio, des 3 LFO, de la
molette de modulation (mais pas de celle de pitch Bend), du suivi de clavier/séquenceur, de la
pression, de la vélocité, de la ligne de modulation du séquenceur (on en parlera plus tard), des quatre
encodeurs macro et des deux pédales d'expression (couplées aux encodeurs 3 et 4). Il n'y a donc pas
de source audio (onde de VCO par exemple, mis à part le VCO/LFO3) comme sur les systèmes
modulaires analogiques, les modulations audio étant définies dans le dur (cf. section relative aux
VCO).
Les destinations sont plus souples, puisqu'on en trouve 12 fixées et 4 programmables. Les 12
destinations fixées sont des paramètres des deux premiers VCO (Pitch, Ultrasaw, PW, métaliseur), les
fréquences de coupure des deux filtres, la quantité de LFO1 et le VCA. Pour programmer une des 4
destinations assignables, on maintient le bouton supérieur de la colonne choisie, puis on tourne un
potentiomètre (rotatif ou linéaire) en façade, n'importe lequel, que ce soient les paramètres de
synthèse, les 4 encodeurs macro ou encore les paramètres d'effets ; le « MatrixBrute » mémorise
alors notre choix et affiche le paramètre sur l'écran à encre. Tiens, pas de bouton de panoramique au
passage... Mais bon, c'est magnifique, enfantin, puissant, inédit, encore bravo
!
Arturia Matrixbrute – Aide-mémoire d'utilisation
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Juillet 2017

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