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PVCHECKs-PRO
Cette valeur d'isolation, mesurée par l'instrument PVCHECKs-PRO, serait acceptable selon
les normes de produits des modules PV, mais contraste cependant avec la norme de
vérification IEC/EN62446-1 qui prévoit une isolation minimale. 1M.
Cette « différence » réglementaire est connue des fabricants d'onduleurs qui rendent en
effet réglable la valeur minimale autorisée pour l'isolation (normalement) et suggèrent
environ 100k = 0.1M comme valeur en dessous de laquelle l'onduleur se verrouille (cette
valeur dépend des fabricants, par exemple SMA "propose" 200k).
Si vous décidez d'accepter une valeur limite minimale de 1M, cela rendrait la localisation
du défaut critique.
En fait, dans l'exemple précédemment rapporté sur la Fig. 14, puisqu'aucun des modules
PV n'est réellement défectueux, les potentiels des pôles positif et négatif sont sensiblement
symétriques par rapport à la terre (+620 V et -620 V), donc l'instrument aurait tort détecter
un module "défaut" avec une résistance d'isolement égale à 0.64M, dont la position est
calculée comme suit (conformément aux exigences de la norme IEC/EN62446-1):
Localisation du défaut = VT / Vmod
Où:
• VT = valeur minimale entre VPE et VEN
• Vmod = tension d'un seul module
Donc : Pos. Défaut = 620 / 40 = 15,5 (près du 15ème module de la chaîne)
In réalité, le module précité, par hypothèse, n'est pas du tout défectueux et, testé
individuellement, présenterait, comme tous les autres modules, une isolation vers la terre
égale à 20M
La plus grande valeur limite minimale autorisée par l'instrument, égale à 230k =
0.23M elle représente donc la valeur maximale raisonnable qui permet de supposer
la présence d'un SEUL défaut d'isolement réel vers la terre (ce qui est l'hypothèse
principale sur laquelle se base la procédure indiquée par la norme IEC/EN62446, sur
laquelle es conforme la fonction GFL dès l'instrument PVCHECKs-PRO)
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