Table des Matières
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• L'interruption, le retour de l'alimentation après une interruption ou toute autre modification de
l'alimentation ne doit pas provoquer de situations dangereuses (p.ex. coup de bélier)
Vitesse, pression, température
L'installation doit être munie de dispositifs de sécurité garantissant avec certitude le respect des valeurs
limites de vitesse, pression et température à l'intérieur de la pompe et au niveau de la garniture,
conformément à la fiche technique. Il faut également rester au-dessus des seuils inférieurs de pressions
d'entrée (pressions du système).
Protéger la pompe (p.ex. par une vanne d'arrêt sur la conduite de refoulement, un volant d'inertie, un
réservoir d'air) contre les coups de bélier qui risquent de se produire en cas d'arrêt brusque de l'installation.
Forces et moments admissibles aux brides
En principe, la conception des conduites d'aspiration et de refoulement minimise les forces imposées à la
pompe. Si une conception de ce type n'est pas réalisable, il faut veiller au respect des valeurs indiquées en
annexe sous "forces et moments admissibles aux brides".
NPSH
Afin d'assurer un fonctionnement sans cavitation et d'éviter les arrêts brusques, le fluide véhiculé doit
présenter une pression minimale NPSH à l'entrée de la roue. Ces conditions sont réunies, si la valeur
NPSH de l'installation (NPSHA) se situe avec certitude dans toutes les conditions d'utilisation au-dessus de
la valeur NPSH de la pompe (NPSHR).
Il est particulièrement important de respecter la valeur NPSH pour des fluides véhiculés à température
proche de leur point d'ébullition. Des valeurs NPSH trop basses risquent de provoquer des dégâts
matériels dus à la cavitation, voire la destruction par surchauffement.
Les courbes caractéristiques précisent la NPSHR pour chaque type de pompe. Sur simple demande, nos
tirés à part concernant le calcul des NPSH vous seront adressés.
Barrage, arrosage, refroidissement
Le cas échéant, prévoir des moyens de commande et de contrôle des barrages, arrosages ou
refroidissements.
Pour les fluides dangereux ou véhiculés à température élevée, il faut prévoir un dispositif d'arrêt de la
pompe en cas de défaillance du système de barrage, arrosage ou refroidissement.
La mise en service des systèmes de barrage, arrosage ou refroidissement précède toujours l'amorçage de
la pompe. Leur mise hors service ne s'effectue qu'après l'arrêt de la pompe si le mode de fonctionnement
le permet.
Quantités minimales
Si l'amorçage se fait contre la vanne d'arrêt fermée, il faut tenir compte de la transformation d'énergie
cinétique en chaleur dégagée dans le fluide. Dans un délai relativement court, un réchauffement
inadmissible du fluide peut être provoqué qui risque d'endommager les organes internes de la pompe. Il
faut donc ouvrir aussi rapidement que possible la vanne sur la conduite de refoulement lorsque la pompe
fonctionne. Si l'installation ne permet pas d'éviter les modes de fonctionnement à passage fermé Q = 0 ou
pour une alimentation en eau chaude, protéger la pompe par une soupape de retenue en roue libre, ou, en
cas de petits groupes, par une conduite de dérivation. Nous proposons notre assistance dans la conception
du débit en roue libre et de la conduite de dérivation.
Protection contre la marche à sec
Les pompes ne doivent jamais fonctionner à sec, le réchauffement provoquant la destruction d'organes de
la pompe (p.ex. garnitures mécaniques).
Reflux
Dans les installations intégrant des pompes en circuit fermé sous pression (coussin d'air, pression de
vapeur), leur détente ne doit jamais s'effectuer par la pompe, la vitesse de reflux pouvant devenir
nettement supérieure à la vitesse nominale et provoquer la destruction du groupe.
Pa 100/3-fr
I n s t r u c t i o n d e s e r v i c e
Artikel Nr. 1999991
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