Principes Fondamentaux Sur La Corrosion Des Batteries À Microcanal - AERMEC ANL 021 Manuel Technique

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PRINCIPES FONDAMENTAUX SUR LA CORROSION
DES BATTERIES À MICROCANAL
Le matériau principal des échangeurs d'Aermec est l'aluminium. L'aluminium est un maté-
riau très réactif, dont la surface est hautement oxydable.
Tant que cette couche dure d'oxyde d'aluminium reste intacte, l'aluminium à la base restera
résistant à la corrosion.
Pour d'autres matériaux, comme l'acier, la couche d'oxyde se détache de la surface et tombe
en morceaux, en permettant une attaque continuelle du métal se trouvant en dessous.
Les milieux extrêmes peuvent cependant abîmer la couche d'oxyde, qui pourrait ne pas se
régénérer avec la vitesse nécessaire pour fournir au produit une protection suffisante.
Ces milieux hostiles sont caractérisés par des niveaux de pH très hauts ou très bas. Nor-
malement, l'oxyde d'aluminium de protection est généralement stable dans la plage de pH
comprise entre 4,5 et 8,5.
C'est pourquoi l'eau de mer avec un pH neutre ne corrode pas, en soi, l'aluminium. La raison
pour laquelle, dans les milieux marins, il faut prendre des précautions pour les échangeurs
avec ailettes de refroidissement en aluminium et tuyauteries en cuivre, est la corrosion gal-
vanique.
La corrosion galvanique se produit quand des métaux différents entrent en contact par l'in-
termédiaire d'un électrolyte.
À cause d'une réaction électrochimique, des électrons se détachent d'un des métaux (réduit),
tandis que l'autre augmente ses électrons (oxydé).
Le rôle de chaque métal est déterminé par le potentiel galvanique respectif, typiquement
résumé par la série galvanique.
Le métal ayant le potentiel galvanique inférieur sera réduit (consommé), tandis que le métal
ayant le potentiel plus élevé sera oxydé, en devenant plus résistant. Dans le cas de l'alumi-
nium et du cuivre (en présence d'eau salée par exemple), l'aluminium sera sacrifié au profit
du cuivre.
Aermec choisit généralement de concevoir sur mesure la chimie et la sélection des maté-
riaux, pour garantir que le premier composant à se corroder soit une structure à ailettes.
Le tuyau qui convoie le réfrigérant, à section ronde ou à microcanal, est le composant de
l'échangeur le mieux protégé, car une perforation produirait une fuite de réfrigérant.
La corrosion par piqûre (pitting) n'est rien d'autre que la version localisée de la corrosion
galvanique. Le matériau différent est souvent une inclusion dans le même alliage métallique
de base.
Dans la plupart des cas, les traitements de surface, comme la vaporisation thermique de zinc
(avec faible potentiel galvanique), sont les plus utilisés pour créer une corrosion générale,
agissant latéralement à travers la surface de l'élément, préférable par rapport à une corrosion
dirigée vers le bas dans une cavité, pour éviter les perforations.
La corrosion en nid de fourmis est un phénomène de corrosion peu connu, qui prend son
nom de sa morphologie semblable à celle d'un nid de fourmis. On peut mieux la décrire
comme micro-piqûre, car les cavités sur la surface sont généralement tellement petites
qu'elles sont invisibles à l'œil nu.
Ce type de corrosion est plus courant dans les tuyauteries en cuivre.
La corrosion en nid de fourmis est provoquée par la réaction chimique, qui exige trois com-
posantes : oxygène, eau et un acide organique.
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