Ygnis Pyronox LR Notice Technique page 9

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l'installation ne doit pas dépasser le triple de la capacité en eau de l'installation de chauffage. De plus, la
dureté de l'eau d'appoint nécessite d'être maîtrisée. Eau d'appoint : TH < 5 °f
Un apport important d'eau non traitée entraîne systématiquement un apport important de tartre. Pour surveiller
ce paramètre et détecter toute anomalie, l'installation d'un compteur d'eau d'alimentation du circuit est
obligatoire.
En cas de non respect de ces consignes (somme de l'eau de remplissage et de l'eau d'appoint supérieure au
triple de la capacité en eau de l'installation de chauffage), un nettoyage complet (désembouage et détartrage)
est nécessaire.
Des précautions complémentaires sont nécessaires quant au fonctionnement :
Lorsqu'un adoucisseur est présent sur l'installation, un contrôle fréquent de l'équipement est requis afin de
vérifier qu'il ne rejette pas dans le réseau une eau riche en chlorures : la concentration en chlorures doit
toujours rester inférieure à 50 mg/litre.
Pour éviter la concentration des dépôts calcaire (notamment sur les surfaces d'échange), la mise en
service de l'installation doit être progressive, en débutant par un fonctionnement à puissance mini et en
assurant un débit d'eau primaire élevé.
Lorsque l'eau du réseau ne présente pas les qualités souhaitées (ex : dureté élevée), un traitement est
requis. Ce traitement doit s'opérer sur l'eau de remplissage comme à tout nouveau remplissage ou
appoint ultérieur.
Les installations composées de plusieurs chaudières nécessitent une mise en marche simultanée des
chaudières à puissance minimale. Une telle mise en marche évite que le calcaire contenu dans l'eau se
dépose sur les surfaces d'échange de la première chaudière.
Lors de travaux sur l'installation, une vidange complète est à proscrire et seules les sections requises du
circuit sont à vidanger.
L'ensemble des règles énumérées ci-dessus a pour but de minimiser les dépôts de tartre sur les surfaces
d'échanges et par conséquent d'augmenter la durée de vie des chaudières.
Pour optimiser le fonctionnement de l'équipement, la suppression des dépôts calcaire est envisageable. Cette
opération doit alors être effectuée par une société spécialisée. De plus, avant toute remise en service, il est
nécessaire de vérifier que le circuit de chauffage ne présente aucun endommagement (ex : fuite). Dans le cas où
un dépôt de tartre excessif est constaté, les paramètres de fonctionnement de l'installation, et notamment de
traitement d'eau, doivent impérativement être ajustés.
Protection des chaudières en acier et en acier inoxydable contre la corrosion
Le phénomène de corrosion qui peut toucher les matériaux en fer utilisés dans les chaudières et installations de
chauffage est directement lié à la présence d'oxygène dans l'eau de chauffage. L'oxygène dissous qui pénètre
dans l'installation lors du premier remplissage réagit avec les matériaux de l'installation et disparaît ainsi
rapidement. Sans renouvellement d'oxygène via des apports d'eau importants, l'installation ne perçoit aucun
dommage.
Cependant, il est important de respecter les règles de dimensionnement et de fonctionnement de l'installation
visant à empêcher toute pénétration continue d'oxygène dans l'eau de chauffage. Parmi ces règles, nous
pouvons noter :
De préférer un vase d'expansion à membrane à un vase d'expansion ouvert à passage direct.
D'assurer une pression dans l'installation supérieure à 1 bar à froid.
De supprimer les composants non étanches (perméables) au gaz au profit d'équipements étanches.
Si les points précédents sont respectés, l'eau du circuit présente les caractéristiques nécessaires à la
pérennité de l'installation : 8,2 < pH < 9,5 et concentration en oxygène dissous < 0,1 mg/litre.
Dans le cas où des risques d'entrée d'oxygène existent, il faut prendre des mesures de protection
supplémentaires. Il est ainsi fortement conseillé d'ajouter un réducteur d'oxygène (ex : sulfite de sodium). Nous
conseillons de faire appel aux sociétés spécialisées sur les questions de traitement d'eau ; elles seront à même
de proposer :
- le traitement approprié en fonction des caractéristiques de l'installation,
- un contrat de suivi et de garantie de résultat.
Dans le cas d'installation pour lesquelles l'eau se trouve en contact de matériaux hétérogènes, par exemple,
en présence de cuivre, d'aluminium, un traitement approprié est recommandé pour assurer la pérennité de
l'installation. Ce traitement consiste, dans la plupart des cas, à ajouter dans l'installation des inhibiteurs de
corrosion sous forme de solutions chimiques. Il est conseillé de se rapprocher de spécialistes du traitement de
l'eau.
Suivi de l'installation
En cas de respect des préconisations de mise en service mentionnées ci-dessus (installation neuve ou
rénovation), le suivi de l'installation se limite à :
- vérification des quantités d'appoint (volume de l'eau de remplissage + volume eau appoint < 3
fois le volume de l'installation)
- vérification du pH (stable ou en légère augmentation)
- vérification du TH (stable ou en légère diminution)
Nous recommandons un suivi de ces paramètres 2 à 3 fois par an. Il est à noter que le suivi du paramètre
« quantité d'eau d'appoint » est primordial pour la pérennité de l'installation.
Sous réserve de modifications des cotes et de construction!
LR, LRK, LR-NT, LRK-NT 21 - 32
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Édition 19.03.2019

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