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Comme le signal original a déjà été reçu, il y a une sorte de double transfert d'informations
vers le cortex : d'abord par la contraction des fibres musculaires et des ligaments induite
par le rPMS, et ensuite par la stimulation simultanée et directe des voies neurales
sensorielles afférentes, médiée par le rPMS. Il est indifférent que les exercices soient basés
sur une contraction concentrique ou isométrique.
Comme les exercices classiques du plancher pelvien n'entraînent qu'une contraction
isométrique isolée, la musculature ne peut générer qu'une petite partie de la force de
contraction musculaire maximale possible. En revanche, comme la SMR ne détermine pas
l'ordre dans lequel les fibres musculaires sont recrutées, les muscles sont donc recrutés
collectivement, ce qui signifie que tous les muscles d'une unité composée se contractent.
Graphique : Lorsqu'un seul muscle du plancher pelvien est stimulé électromagnétiquement
par le rPMS, tous les autres muscles de l'unité composée se contractent également.
3.5. Circuit du cortex moteur
Des sessions répétées d'entraînement avec le rPMS renforcent les circuits du cortex
moteur et démontrent la neuroplasticité du SNC. L'influx sensorimoteur sous-jacent
compense et remplace ainsi les projections physiologiques proprioceptives afférentes
perdues, nécessaires aux mouvements actifs.
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