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les nerfs moteurs et les incite à transmettre ce stimulus électrique aux fibres musculaires
via la jonction neuromusculaire.
Lorsqu'une valeur seuil spécifique est atteinte, une différence de potentiel se produit au
sein des nerfs moteurs, produisant un potentiel d'action et déclenchant ainsi une
transmission tout à fait naturelle du stimulus. Le stimulus est ensuite transmis aux fibres
musculaires par la jonction neuromusculaire par un neurotransmetteur messager. Cela
signifie qu'un rPMS n'agit pas directement sur les muscles, mais crée des "signaux"
neuronaux qui incitent les muscles à se contracter. Lors d'une contraction musculaire
induite par le rPMS, le muscle ne peut pas être contrôlé volontairement par le patient.
NOTE : Un muscle réagit toujours selon le principe du "tout ou rien", c'est-à-dire qu'un
stimulus de rPMS supérieur au seuil est invariablement un stimulus maximal. La fréquence
choisie peut cependant déterminer si un muscle se contracte une seule fois ou si la
contraction est soutenue (tétanos physiologique).
Les mécanorécepteurs dans la musculature détectent le stimulus Du rPMS
neuromusculaire et le transmettent au système nerveux central (SNC). Cela déclenche un
processus d'apprentissage et de nouvelles connexions neurales qui permettent un
meilleur contrôle des muscles du plancher pelvien. Cela signifie que pendant une série de
thérapies de rPMS, le SNC apprend à contrôler la zone musculaire traitée d'une manière
puissante et ciblée.
NOTE : L'intensité de la contraction musculaire obtenue peut être contrôlée par les
réglages d'intensité, qui peuvent être ajustés sur le QRS Pelvicenter en 5 ou 6 étapes
(allant de 20 à 100%). Le signal rPMS peut être réglé pour créer tout ce qui est nécessaire,
depuis une légère sensation de picotement jusqu'à une contraction du plancher pelvien
de la force maximale (requise).
3.1. Transmission de la stimulation aux cellules musculaires
Le stimulus électrique est transmis à la cellule musculaire au moyen d'un champ
magnétique à travers ce que l'on appelle la jonction neuromusculaire.
3.2. Effet sur les nerfs moteurs
Le potentiel de repos des cellules nerveuses périphériques varie de -65 à -75 mV, des
variations de seulement +10 à +20 mV déclenchant déjà une dépolarisation des cellules
nerveuses. Un rPMS électromagnétique, produit une différence de potentiel qui entraîne
une dépolarisation et produit un potentiel d'action qui :
Une polarisation induite par le rPMS diminue le potentiel de membrane des neurones
adjacents, de sorte que la première impulsion préréglée se propage comme une réaction
en chaîne à la jonction neuromusculaire et ensuite aux fibres musculaires respectives. Il en
résulte une puissante contraction musculaire proportionnelle à l'intensité et à la fréquence
utilisées.
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