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En mode excentrique réactif, les boutons <Moment> du panneau de commande permettent de
spécifier une fenêtre de force de pression humaine souhaitée. Pour initier le mouvement de
l'axe, le sujet doit atteindre un seuil de moment minimum correspondant à 10 % du réglage du
bouton <Moment>. Si le sujet dépasse la valeur limite de moment sélectionnée pour l'une ou
l'autre direction du mouvement, l'axe cesse de tourner tant que la force de pression du sujet
n'a pas été réduite à la plage souhaitée. Le sujet doit donc dépasser une valeur de moment
spécifiée pour obtenir un mouvement et maintenir le moment au niveau spécifié pour
poursuivre le mouvement.
Les limites de moment faibles exigent un meilleur contrôle neuromusculaire. Définir une limite
de moment de 27 Nm (20 lb-pi), exigera une force de 2,72 Nm (2 lb-pi) pour initier le
mouvement et de 27 Nm (20 lb-pi) pour l'arrêter, ce qui donnera une fenêtre de 24,41 Nm
(18 lb-pi). Définir la fenêtre à 136 Nm (100 lb-pi) donne une fenêtre de 122,4 Nm (90 lb-pi). Le
mode excentrique réactif permet des changements de direction en tout point des limites
d'amplitude.
Applications cliniques du mode excentrique réactif :
1. Le mode excentrique réactif peut être utilisé pour effectuer des excentriques sous-
maximaux ou maximaux.
2. Le mode excentrique réactif peut être utilisé pour travailler la proprioception. Lorsque des
limites de moment sont définies, le sujet doit exercer au moins un dixième de la limite de
moment pour maintenir l'axe en mouvement. Si le sujet dépasse les limites, l'appareil s'arrête.
3. Le réflexe d'étirement est plus actif à des vitesses plus élevées qu'à des vitesses plus faibles.
4. Il est possible de générer une force excentrique de 30 à 40 % supérieure à la force
concentrique. (Régler les limites de moment de manière appropriée.) Dans la mesure où le
stimulus du gain de force est l'intensité de la contraction, certaines études suggèrent que
les contractions excentriques entraînent des gains de force importants. (Knuttgen, H.G.,
et. coll., 1971 ; Komi, P.V., 1972).
5. Il existe une vitesse excentrique spécifique au patient au-dessus de laquelle la force
musculaire n'augmentera pas. (Knuttgen, H.G., et. coll., 1972).
6. La contraction excentrique implique un « entraînement » des éléments non contractionnels
du muscle, garantissant que le muscle « apprend » à fonctionner dans un environnement
de force supérieure. (Komi, P.V., 1972).
7. Dans les exercices excentriques, la force augmente à mesure que la vitesse de contraction
augmente (jusqu'à un certain point), contrairement à l'exercice concentrique dans lequel
la force décroît à mesure que la vitesse de contraction augmente. (Davies, G.J., 1987.)
8. Il a été suggéré que l'exercice excentrique produisait la force la plus importante en un
minimum de temps (Komi et Cavanaugh, 1977).
9. Les contractions excentriques augmentent la production de force musculaire et sont
moins coûteuses sur le plan métabolique que les contractions concentriques
(Bosco et Komi, 1979, Asmussen, 1953).
10. La rééducation excentrique n'est généralement pas pratiquée plus de deux fois par
semaine à la suite d'une douleur musculaire tardive.
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