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supérieures ou inférieures. Généralement, un observateur
dispose d'au moins cinq oculaires pour accéder à un large
éventail de grossissements.
Pour calculer le grossissement que permet un télescope en
fonction de l'oculaire, il suffit de diviser la distance focale du
télescope par la distance focale de l'oculaire.
Longueur focale du télescope (mm)
Grossissement =
Longueur focale de l'oculaire (mm)
Par exemple, l'Observer 70 EQ, de focale 700 mm, utilisé avec
un oculaire de 25 mm, donne un grossissement de :
700 mm
25 mm
Quel que soit l'objet choisi, commencez toujours par insérer votre
oculaire de plus faible puissance (distance focale la plus longue)
pour localiser et centrer cet objet. Un grossissement réduit génère
un champ de vision étendu, ce qui vous permet de voir une large
zone du ciel dans l'oculaire. Il est alors beaucoup plus facile de
localiser et centrer un objet. Essayer de trouver et de centrer un
objet avec un oculaire de puissance élevée (champ de vision réduit)
équivaut à essayer de trouver une aiguille dans une botte de foin !
Une fois que l'objet est centré dans l'oculaire, vous pouvez
basculer sur un grossissement plus important (oculaire à focale
plus courte) si vous le souhaitez. C'est particulièrement
recommandé pour les objets petits et brillants, comme les
planètes et les étoiles doubles. L'observation de la Lune se prête
également à des grossissements élevés.
La meilleure règle pratique concernant la sélection de l'oculaire
consiste à commencer par une faible puissance offrant un large
champ de vision, puis à augmenter progressivement le
grossissement. Si l'objet ressort mieux, essayez un oculaire
permettant un grossissement encore plus important. Si l'objet
ressort moins bien, revenez à un grossissement un peu inférieur
en utilisant un oculaire de moindre puissance.
À quoi s'attendre
Qu'allez-vous donc observer avec votre télescope ? Vous devriez
pouvoir observer les bandes de nuages sur Jupiter, les anneaux
de Saturne, les cratères de la Lune, la croissance et la
décroissance de Vénus, et des centaines d'autres objets du ciel
profond. Ne vous attendez pas à voir toutes les couleurs des
photos de la NASA, car elles sont prises avec des appareils
à longue exposition et sont ensuite mises en couleur. Nos yeux
ne sont pas assez sensibles pour voir la couleur des objets du
ciel profond sauf pour quelques-uns des plus brillants.
Figure 12.
Oculaires Explorer II
de 10 mm et de 25 mm
= 28×
limites du grossissement
Chaque télescope a une limite de grossissement utile
d'environ 2X par millimètre d'ouverture. Sa valeur est
de 140X pour l'Observer 70. Certains fabricants de
télescopes vont exagérer les valeurs de grossissement et
faire croire par exemple que vous allez « Voir des galaxies
lointaines à 640X ! ». Bien que ces grossissements
soient techniquement possibles, l'image réelle à ce
grossissement serait complètement floue.
Ce sont les grossissements modérés qui permettent les
meilleures observations. Il est préférable d'obtenir une
image petite mais lumineuse et bien détaillée, qu'une
image énorme, peu lumineuse et peu claire.
Rappelez-vous que vous voyez ces objets à l'aide de votre propre
télescope et de vos propres yeux ! L'objet que vous voyez dans
votre oculaire est aperçu en temps réel, il ne s'agit pas d'une
image fournie par une sonde spatiale onéreuse. Chaque session
avec votre télescope sera une expérience d'apprentissage.
Chaque fois que vous utiliserez votre télescope il sera plus facile
à utiliser, et les objets stellaires seront plus faciles à trouver.
Croyez-nous, il y a une grande différence entre regarder une
image en couleur de la NASA, d'un objet du ciel profond, dans
une pièce bien éclairée pendant la journée, et regarder le même
objet dans votre télescope la nuit. La première peut-être une jolie
image, offerte par quelqu'un. L'autre est une expérience que vous
n'oublierez jamais !
objets à observer
Maintenant que vous êtes prêt(e), une décision cruciale vous
attend : quoi observer ?
A. La Lune
Avec sa surface rocheuse, la Lune est l'une des cibles les plus
faciles et les plus intéressantes à observer avec votre télescope.
Cratères lunaires, régions sombres, et même des chaînes de
montagnes peuvent être clairement visibles à plus de 383 000 km !
Avec ses phases en constante évolution, vous aurez une nouvelle
vision de la lune chaque nuit. Le meilleur moment pour observer
notre seul et unique satellite naturel est dans une phase partielle,
c'est-à-dire lorsque la Lune n'est PAS pleine. Durant les phases
partielles, les ombres sont projetées à la surface, ce qui révèle
plus de détails, surtout à droite le long de la frontière entre les
parties éclairées et sombres du disque (appelé le « terminateur »).
La pleine Lune est trop lumineuse et sans ombres de surface,
il est difficile d'obtenir une vue intéressante. Assurez-vous
d'observer la Lune quand elle est bien au-dessus de l'horizon
pour obtenir les images les plus nettes.
Utilisez un filtre lunaire optionnel pour atténuer la luminosité lunaire
quand elle est très forte. Il se visse simplement sur la partie
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