LD Didactic 554 8281 Mode D'emploi page 8

Capteur pour radiographie
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Fig. 12:
Si on déplace le curseur de réglage de l'intensité de gauche
à droite les domaines volumiques avec de faibles coeffi­
cients d'atténuation µ sont de plus en plus invisibles jusqu'à
ce qu'il n'y ait finalement plus que les os de visibles.
10.3 Dureté du rayonnement X
Le coefficient d'atténuation µ de l'eau est nécessaire pour
convertir les coefficients d'atténuation mesurés en nombres
CT. Il est préréglé avec µ
eau
reusement pas constant (voir Remarque). Les nombres CT H
se calculent à partir des coefficients d'atténuation µ mesurés
par
- µ
µ
eau
H = 1000 ·
.
µ
eau
e nombre CT de l'air est ainsi H = -1000 HU (unités de Houns­
field) et celui de l'eau H = 0 HU.
Remarque
La valeur allouée de 35 kV entraîne un spectre d'énergie poly­
chromatique fonction du matériau utilisé pour l'anode qui
s'étend jusqu'à 35 keV. La base de l'algorithme de reconstruc­
tion est l'atténuation du rayonnement X au passage à travers
la
matière
d'une
épaisseur d
d'atténuation µ :
-
d
µ
I = I
· e
.
0
Le coefficient d'atténuation µ dépend cependant de l'énergie,
ce pour quoi l'équation est seulement valable pour un rayon­
= 1,0 /cm mais il n'est malheu­
avec
le
coefficient
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nement X monochromatique. Un rayonnement X plus énergé­
tique est en règle générale moins atténué.
Pour observer cet effet, il suffit de radiographier un récipient
rempli d'eau, d'épaisseur variable. Plus il y a d'eau qui atténue
le rayonnement X, plus l'énergie moyenne du rayonnement X
qui en sort est importante parce que les faibles composantes
énergétiques sont plus fortement atténuées que les fortes
composantes énergétiques. L'eau durcit donc le rayonnement
X.
C'est ainsi que plus la quantité d'eau radiographiée est
grande, plus le coefficient d'atténuation µ mesuré est faible.
Du reste, le coefficient d'atténuation mesuré dépend du maté­
riau de l'anode du tube, de l'épaisseur de la fenêtre de sortie
et de la haute tension réglée.
Tous ces effets n'ont pas été corrigés dans le logiciel, raison
pour laquelle les nombres CT visualisés dépendent par ex.
aussi légèrement de l'épaisseur du matériau radiographié.
Détermination de la dureté du rayonnement
Le coefficient effectif µ
est assez facile à déterminer. Pour
eau
ce faire, on prend comme objet une cuve en plastique fermée
(par ex. de 558 826), entièrement remplie d'eau et donc sans
aucune bulle.
Ensuite, on procède au balayage TDM de la cuve d'eau avec
l'anode W et l'anode Mo ou bien avec différentes hautes ten­
sions. Pour obtenir de meilleures informations quantitatives
sur
les
coefficients
d'atténuation,
d'effectuer une correction de champ plat dans les réglages de
la caméra avant l'acquisition d'une série d'images TDM. Pour
ce faire, on réalise tout d'abord une radiographie vide (sans
objet ni porte-objet) d'après laquelle toutes les images ac­
quises ultérieurement seront normalisées. Le fond de toutes
les projections est ainsi toujours uniformément blanc.
Dans la représentation en 3D, c'est surtout l'histogramme de
la distribution des coefficients d'atténuation qui présente un
certain intérêt. Dans cet histogramme, on voit le volume d'eau
et on peut lire le coefficient d'atténuation µ moyen. La valeur
de µ est affichée en haut à droite au-dessus de la présenta­
tion en 3D.
C'est seulement lorsque le coefficient µ ainsi déterminé est in­
diqué dans les réglages du rayonnement X que les nombres
CT H sont intéressants. Ainsi que précisé plus haut, les
nombres CT visualisés dépendent aussi un peu de l'épaisseur
du matériau irradié.
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est
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