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6.8. Infos importantes concernant le chauffage au bois
Avec une pleine charge de bois et une combustion proche de la puissance nominale, le poêle devra
normalement être rechargé environ toutes les 45 minutes à 1h30 en fonction de la qualité du bois.
Une ou deux grosses bûches brûleront plus longtemps et plus proprement que plusieurs petites
bûches.
Le bois peut généralement être empilé plus haut dans le poêle qu'un combustible minéral solide,
mais il faut toutefois veiller à ce que les bûches ne touchent ni le déflecteur ni la vitre. N'empilez
pas les bûches au-dessus de la brique réfractaire située à l'arrière du foyer.
Le bois brûle plus efficacement avec l'arrivée d'air primaire fermée et l'arrivée d'air secondaire
(air de lavage) ouverte. L'action de régler soigneusement l'arrivée d'air secondaire et le
chargement du poêle vous permettra de maîtriser l'allure du feu. Normalement, une ouverture
d'arrivée d'air secondaire de 3 à 6 mm suffit pour un rendement nominal en fonction de la
qualité du combustible et du tirage de la cheminée qui varie selon chaque installation. Après
chaque chargement, veillez à ce que les flammes soient rapidement visibles au-dessus du bois
pour une combustion plus propre. Un feu sans flammes visibles au-dessus du combustible
produit une fumée inutile et un mauvais rendement thermique. Après le chargement, ouvrez
à fond la manette d'arrivée d'air pendant 3 minutes ou jusqu'à ce que les bûches soient
complètement noircies pour obtenir des flammes vives au-dessus du combustible. Au besoin,
laissez la porte légèrement entrouverte pendant une courte période jusqu'à ce que les flammes
soient établies.
Le bois brûle mieux sur un lit de cendres et il n'est donc nécessaire de retirer les excédents de
cendre du poêle qu'occasionnellement.
Ne brûlez que du bois bien sec, coupé, fendu et empilé - à l'abri de la pluie - pendant au moins
12 à 24 mois avec une circulation d'air libre sur les côtés de la pile pour faciliter le séchage. Vous
pouvez également brûler des bûches de bois séchées au four. La combustion de bois humide ou
non séché produit des dépôts de goudron dans le poêle et la cheminée et ne chauffe pas de
manière satisfaisante. Un bois qui n'est pas bien sec (« sec » correspond à une teneur en
humidité inférieure à 20%) utilise l'énergie du processus de combustion pour évaporer l'eau
contenue dans le bois, ce qui engendre de très mauvaises conditions de combustion. La cause
principale des problèmes de combustion
dans un poêle à bois est due à un bois excessivement humide.
Le bois peut vous sembler d'aspect parfaitement sec mais contenir encore 40 à 50% d'eau. Si vous
souhaitez vérifier que votre bois est bien sec, il vous suffit d'acheter un hygromètre auprès de votre
revendeur de poêles ou chauffagiste. Fendez une bûche et vérifiez l'intérieur et l'extérieur de la bûche à
l'aide de l'hygromètre.
Le tiroir à cendres est entouré de joints qui doivent être bien entretenus pour une combustion
correcte du bois avec l'arrivée d'air primaire fermée. Des joints usés ou endommagés risquent
de provoquer une fuite d'air et rendre la combustion du bois difficile à maîtriser. Il importe donc
de vérifier et de maintenir l'étanchéité du tiroir à cendres.
6.8.1.
Chargement sur un petit lit de braises
Si le lit de combustion ne contient pas suffisamment de matière en combustion pour rallumer le
feu après le chargement, il est possible qu'une fumée excessive puisse se produire. Le chargement
doit être effectué sur une quantité suffisante de braises et de cendres incandescentes pour que
le nouveau combustible s'enflamme dans un temps raisonnable. S'il n'y a pas suffisamment de
braises dans le foyer, ajoutez du bois d'allumage approprié si nécessaire pour éviter une fumée
excessive.
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FGi.FPi.FXi Eco
Édition 13
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