B.1 Rapport Type Iv - dbx Pro QUANTUM II Mode D'emploi

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QUANTUM II
Système de conversion dbx Type IV™
Rapport de Roger Johnson
Le système de conversion dbx TYPE IV™ est un processus de conversion Analogique/Numérique qui combine
le meilleur du numérique et de l'analogique afin de préserver la qualité du signal analogique lorsqu'il est converti au
format numérique. La conversion dbx TYPE IV™ exploite non seulement la vaste plage dynamique linéaire des conver-
tisseurs A/N actuels, mais elle l'améliore et étend la plage dynamique utile au-delà de plage linéaire. En créant une région
TYPE IV™ logarithmique au-delà de la plage A/N linéaire, elle offre une réserve dynamique supérieure de haut niveau
inhérente à l'enregistrement analogique, sans jamais compromettre la qualité du processus de conversion A/N.
L'enregistrement numérique s'est incroyablement développé en raison de la clarté du son numérique, due à
l'étendue de la plage dynamique linéaire. Les personnes qui connaissent bien les caractéristiques techniques des appa-
reils numériques savent que le rapport signal/bruit maximum type des systèmes 16 bits est d'environ 90 dB. Pour com-
paraison, le rapport signal/bruit maximum type des systèmes analogiques à bande est d'environ 55 dB sans réduction
de bruit et d'environ 75 à 85 dB avec un système de réduction de bruit dbx de Type I™ ou de Type II™.
Cet avantage apparemment exceptionnel du rapport signal/bruit numérique pourrait suggérer que le numérique
deviendrait le choix incontesté pour l'enregistrement. Et c'est ce qui s'est produit. En partie en raison du rapport
signal/bruit offert, mais aussi en raison d'autres avantages, comme la sauvegarde numérique, l'accès aléatoire instantané
et la résistance à la dégradation (à l'inverse des bandes ou des 33 tours). Malgré tous ces avantages, personne ne peut
nier le grand retour à l'analogique et aux appareils à lampes, dans une quête généralisée de la " chaleur analogique ",
absente des enregistrements numériques. Cette pérennité de l'utilisation conjuguée des appareils analogiques et numé-
riques a souligné la richesse des enregistrements analogiques. Richesse que les adeptes du tout numérique n'ont pas su
reconnaître.
Toute personne qui a utilisé une bande analogique sait parfaitement qu'il est possible de pousser les niveaux à
l'extrême sans ruiner l'enregistrement. Les caractéristiques théoriques des bandes analogiques ne tiennent pas compte
de la réserve dynamique effectivement disponible. Le rapport signal/bruit maximum d'une bande analogique se mesure
en définissant le signal " maximum " comme le point où un niveau de signal donné et une fréquence donnée produi-
sent un pourcentage donné de Distorsion Harmonique Totale (DHT) – typiquement le niveau auquel un signal à 1 kHz
produit une DHT de 3 %. En pratique, le signal en crête peut aisément dépasser le niveau signal maximum de 5, 10 ou
même 15 dB, selon le type de signal enregistré, sans bruit de fond numérique. Les niveaux importants sont tolérés aux
dépends d'une DHT accrue... ce qui est d'ailleurs souvent un effet recherché.
Bien entendu, nous pouvons en conclure que l'enregistrement analogique offre bien plus de réserve dynamique
effective que les mesures ne semblent l'indiquer. Prenons l'exemple de l'enregistrement d'une grosse caisse. Si la bande
analogique affiche 55 dB entre un maximum de 3 % de DHT et le niveau de bruit de fond efficace, et que les crêtes de
la grosse caisse excède le niveau de 3 % de DHT d'environ 15 dB tout en conservant une bonne qualité sonore, on peut
considérer que l'on dispose d'une réserve dynamique supplémentaire de 15 dB. Nous obtenons donc une plage dyna-
mique utile de 70 dB. Ajoutez à cela un traitement de réduction de bruit et vous obtenez la même plage dynamique
d'environ 90 dB que le numérique 16 bits. Cela explique pourquoi les bandes très bien enregistrées produisent des CD
d'excellente qualité.
L'un des problèmes majeurs du numérique est son intolérance à l'écrêtage, et le son " froid " obtenu. Bien que
la conversion numérique offre une plage dynamique importante, lorsque vous manquez de réserve dynamique pour les
signaux de niveau élevé, il se produit un écrêtage très dur, sans parler de l'instabilité des convertisseurs A/N lorsque leur
modulateur est saturé par des signaux de niveau élevé.
Cette imperfection de la conversion numérique a radicalement modifié le comportement des utilisateurs. Ils ont
littéralement développé une paranoïa à l'égard de la saturation en entrée des convertisseurs. Pour y remédier, ils enre-
gistrent à des niveaux inférieurs afin de préserver une réserve dynamique suffisante pour les crêtes – sous peine de rui-
ner leur enregistrement. En conséquence, cela se répercute sur le rapport signal/bruit puisque le signal se rapproche du
niveau du bruit de fond. Comme il est impératif de ne pas dépasser le niveau de 0 dBFS (Full Scale) avec les appareils
numériques, les utilisateurs doivent recourir à des afficheurs de niveau instantanés très rapides. En revanche, la souplesse
des bandes analogiques permet de disposer uniquement d'afficheur de niveau moyen. La plupart du temps, les appa-
reils analogiques ne disposent même pas d'indicateurs de crêtes. Si les appareils numériques étaient plus souples !
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Rapport Type IV™
QUANTUM II Mode d'emploi
Annexe B
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