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Optimisation des résultats de mesure
Le temps de propagation est obtenu, à partir de la différence de
temps que met le bruit de la fuite pour arriver à un capteur par
rapport à l'autre. Lorsque le bruit de fuite est suffisamment fort
et sans bruits parasites, la différence du temps de propagation
est déterminée après seulement quelques cycles de calcul (4 à
256).
Mais que faut-il faire quand un pic de corrélation n'apparaît pas
nettement ? Vous trouverez ci-dessous quelques conseils mais
seule l'expérience sur le terrain et la pratique du logiciel permet-
tent d'arriver à une exploitation optimale du résultat obtenu.
Ce qu'il faut retenir avant tout : Si les bruits de fuite n'atteignent
pas les capteurs avec une intensité suffisante, la corrélation ne
pourra pas être correcte !
8.1
Modifier le nombre de cycles de calculs
Vous pouvez augmenter le nombre de cycles de calculs, si vo-
tre pic de corrélation n'est pas satisfaisant. Le résultat peut-être
amélioré ou confirmé quand le calcul est effectué sur plus d'in-
formations provenant des bruits de fuite.
Par contre, l'expérience pratique montre que le résultat ne s'amé-
liore pas au delà 64 ou 128 cycles de calcul.
8.2
Utiliser des filtres
Profitez des possibilités d'effectuer un filtrage manuel ou automa-
tique pour améliorer le résultat obtenu de la corrélation.
Toutefois, il n'est pas possible de recommander des procédures
pour toutes les situations. Seule l'expérience du terrain et une
grande pratique mènent à une interprétation correcte du résul-
tat.
Le filtrage permet de sélectionner une bande passante de la
courbe de corrélation (FCC) où la fonction de cohérence est
élevée. Un bruit ambiant, des parasites peuvent être supprimés
grâce aux filtres.
Les fréquences isolées issues des diverses sources parasites
produisent une courbe de corrélation (FCC) sinusoïdale. Elles
sont visibles comme une ligne nette dans les spectrogrammes.
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