44
|
Données techniques
Si vous souhaitez effectuer ces calculs, nous vous invitons à consulter la documenta-
tion spécialisée. Pour des calculs d'installation normaux, les schémas appropriés, tels
qu'illustrés sur page page 45, vous aideront à résoudre ce problème. La perte de
pression par unité de longueur [R] et la vitesse de débit [m/s] pour un taux de débit
d'eau donné peuvent être déterminées grâce à cette méthode simple et rapide.
Une fois [R] et la longueur réelle ou équivalente du tube connues, la perte de pres-
sion totale sur le tronçon concerné peut être calculée. Le nomogramme sur page
page 45, donne les valeurs pour de l'eau à une température de 80°C. On constate
que [R] varie avec la température et qu'une correction est par conséquent nécessaire.
Les schémas pour les différentes températures de fonctionnement et les différentes
plages de vitesse peuvent être établis.
Au même titre que la température, tout additif, par ex. de l'antigel, influencera la
valeur [R] et nécessitera la correction correspondante. Il serait trop compliqué
d'utiliser plusieurs schémas pour calculer les différentes températures. C'est pourquoi
on utilise le nomogramme sur page page 46, qui donne le facteur de correction
[Kc] à appliquer à [R] pour obtenir la température réelle des fluides.
L'exemple suivant explique l'utilisation du nomogramme. Prenons un taux de débit
de 700 l/h et un diamètre de tuyau de 22 x 1,2 mm. Pour de l'eau chaude à 80°C, la
valeur de [R] est de 27 WS/m (+/ 270 Pa/m). La valeur de [R] pour une eau tempé-
rée à 40°C est calculée comme suit : Il nous faut d'abord trouver la valeur [R] à cette
température, puis multiplier cette valeur par le coefficient de correction [Kc]
R = (27/0,82) x 0,89 = 29,3 mm WS/m 293 [Pa/m]
Pertes de pression locales
Une perte de pression locale est une résistance à l'écoulement causée par les
changements de direction, les modifications de diamètre, la séparation de
l'écoulement en diverses ramifications, etc. On peut généralement calculer ces
résistances à l'écoulement de deux façons : la méthode analytique directe et la mé-
thode des longueurs équivalentes