Conseils Techniques Généraux; 13.5. Explosions; Pieces D'usures - ARCA LPA DUOMATI C Serie Installation Utilisation Entretien

Table des Matières

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13.
CONSEILS TECHNIQUES GENERAUX
13.1. Réglage et température maximale
Les chaudières à puissances élevées sont souvent utilisées par des clients qui utilisent le bois dans leur
processus de travail.
Les résidus du travail du bois sont introduits dans la chaudière comme combustible.
Très souvent ces résidus sont très secs et, en plus du bois naturel, ils contiennent beaucoup de résineux,
des vernis, qui ne devraient pas être utilisés dans la chaudière. De cette façon le pouvoir calorifique du
combustible est très élevé et la puissance de la chaudière augmente considérablement et la température des
fumées aussi...
ATTENTION!: si la température des fumées à pleine puissance de la chaudière dépasse les 200°C, on
pourrait avoir des problèmes avec le moteur d'aspiration (le gras lubrifiant se sèche), avec les barrots (usure
rapide), et avec les catalyseurs, etc..
Il est donc fortement préconisé de contrôler la puissance de la chaudière, et dans le cas ou elle serai trop
élevée, il faudra la diminuer en réduisant l'alimentation d'air et en préconisant au client de mélanger au bois
trop sec et aux résidus du travail un autre combustible moins sec avec un pouvoir calorifique inférieur.
Pour le bon fonctionnement du système la température des fumés doit être comprise entre 150°C et 180°C.
Si la température des fumées est inférieure on pourrait avoir des problèmes de condensation.
Les différents réglages de la chaudière à bois sont nécessaires parce que les différences entre en type de
bois et les autres sont très élevés.
Premier allumage
13.2.
Toutes les chaudières à bois, et surtout celles à puissance élevée, nécessitent une mise en route très
graduelle afin de permettre un séchage uniforme et le réchauffement du matériel.
Il est donc préconisé d'utiliser une petite quantité de bois pendant la mise en route en laissant monter
graduellement la température. Si on utilise tout de suite la chaudière à la puissance maximale, on pourrait
avoir des détériorations superficielles de béton réfractaire ou des isolants ainsi que de profondes crevasses.
Dans certaine cas si l'humidité n'arrive pas à sortir graduellement par les porosités du béton ils pourraient se
produire de petites explosions
13.3. Bétons réfractaires internes à la chaudière
Il est absolument normal que les parties réfractaires aient des fissures et des petites imperfections.
Pour ces motifs, l'épaisseur des réfractaires est surdimensionnée de quelques centimètres; de cette façon,
même en cas des phénomènes décrit dans le paragraphe précédent (paragraphe 13.2.), l'isolation de la
chaudière est garanti.
13.4. Autonomie de la chaudière et fréquence des chargements
En conditions normale d'utilisation et surtout en cas de son bon dimensionnement par rapport aux besoins
de l'installation, la chaudière est chargée en moyenne deux fois par jour. Nous considérons normales les
conditions de travail de la chaudière si on considère son fonctionnement dans la plage de puissance sur une
valeur moyenne.
Ces conditions se réalisent si l'habitation à chauffer est bien isolée et la température extérieure est d'environ
5°C.
En conditions extrêmes, les charges de combustibles seront plus fréquentes (3 ou voire 4 fois par jour).

13.5. EXPLOSIONS

Dans des conditions de tirage insuffisant du conduit des fumées et avec l'utilisation de bois très sec, avec
des charges excessives de combustible, sont possibles des phénomènes de stagnation des gaz dans le
magasin bois. Au redémarrage du ventilateur, la combustion air/gaz pourrait causer de petites explosions
bruyantes. La chaudière ne subira aucun dommage étant équipée des petites portes anti-déflagrations sur la
partie postérieure.

PIECES D'USURES

13.6.
Les barreaux de la grille sont fabriqués en matériel à haute résistance aux hautes températures et aux
attaques acides des gaz de combustion. Ils sont donc aptes pour un fonctionnement d'un nombre non défini
d'heures rapportés à la température de travail (qui dépend du type de bois, de l'humidité du pouvoir
calorifique du bois, de la température de travail de la chaudière, des pauses plus ou moins fréquentes de la
chaudière, de la contenance d'acide acétique du bois, etc.), à l'acidité de la flamme, au nettoyage et
l'entretien de la zone de la grille, ainsi qu'au fonctionnement correcte de toute la chaudière.
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