2.1.4 Clapets de sûreté
Ils ont pour but de purger la vapeur lorsque l'on arrive à la
pression maximum du timbre de la chaudière.
Les robinets utilisés sur les chaudières peuvent être à
Poids et levier (Fig. 5) ou à Ressort (Fig. 6).
Le conducteur doit faire très attention aux clapets de sû-
reté et les entretenir assidûment et soigneusement. Le
clapet de sûreté est l'accessoire le plus important et déli-
cat de la chaudière et représente la garantie la plus sure
que la pression à l'intérieur du générateur ne dépasse
pas la pression du timbre.
Etant donné que, pendant le fonctionnement normal
d'une chaudière, le clapet de sûreté n'intervient jamais, il
vaut mieux contrôler qu'il soit libre, c'est-à-dire que
l'obturateur ne soit pas collé dans son siège, à l'aide
du levier latéral (robinet à ressort) ou sur le levier horizon-
tal qui porte le poids (robinet à poids et levier) jusqu'à ce
que la vapeur commence à sortir.
ATTENTION
Lors de la première mise en service, il est nécessaire de
vérifier que le réglage du clapet de sûreté s'effectue à la
pression du timbre de la chaudière. En général, le clapet de sûreté à ressort est
livré déjà réglé tandis que, pour ceux à poids et levier, il est nécessaire de faire
glisser le poids le long de la tige jusqu'à ce qu'on arrive à la valeur d'ouverture
correspondant à la pression du timbre de l'appareil.
L'eau à évacuer par le clapet de sûreté installé sur les chaudières doit être
convoyée à l'extérieur de la chaufferie. Il faut tenir compte de considérations
particulières lors de la réalisation des canalisations d'évacuation; en voici quel-
ques unes.
•
Il est conseillé de réaliser les canalisations d'évacuation à l'aide de tubes
ayant un diamètre au moins égal à celui de la bride de sortie du clapet de
sûreté.
•
Les courbes des canalisations d'évacuation doivent avoir un large rayon.
•
Le tube d'évacuation doit être entièrement réalisé de façon à éviter la forma-
tion de condensation. Elle doit par conséquent avoir une pente adéquate
afin que le drainage soit complet.
Faire particulièrement attention au cas où il y aurait besoin de roder l'obturateur
et le siège; à cause de fuites ou de vrillage ; il vaut mieux utiliser des abrasifs à
base de carbure de silicium ou de carborundum et huile. Il est conseillé
d'effectuer un premier rodage avec un abrasif à grain fin, puis un deuxième
avec un abrasif à grain très fin.
2.2 NIVEAU
2.2.1 Indicateur de niveau
L'indicateur de niveau est constitué de deux robinets reliés à une boîte de réflexion contenant un prisme. Cet
appareil est relié au générateur au-dessus et au-dessous du niveau normal de l'eau, tandis qu'à l'extrémité
inférieure, il est équipé d'un purgeur ayant pour but d'évacuer les boues et de garder la glace propre. Ces
robinets permettent d'essayer périodiquement l'efficacité du système de contrôle du niveau ; pour cela, ef-
fectuer les opérations suivantes:
• Ouvrir le purgeur pendant quelques secondes, puis le refermer. Si l'eau disparaît puis revient rapidement
au même point avec d'amples oscillations, on peut retenir que le niveau fonctionne bien. Si, en revanche,
l'eau revient lentement ou s'arrête à un endroit différent, cela veut dire que l'une des communications est
bouchée; pour savoir laquelle des deux est obstruée et pour tenter de la purger, fermer le robinet de la va-
peur, tout en laissant ouvert celui de l'eau, puis rouvrir le purgeur: il devrait en sortir de l'eau qui entraîne
avec elle les éventuels dépôts boueux qui se sont formés dans les tubes. Une fois le robinet de l'eau fer-
mé, ouvrir celui de la vapeur et, du purgeur, devrait sortir de la vapeur. En fermant le purgeur et en laissant
les deux robinets côté vapeur et eau ouverts, l'eau doit retourner au point de départ. Si cela ne devait pas
se vérifier, effectuer un nettoyage des tubes qui relient l'indicateur de niveau à la chaudière.
BX
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Fig. 5
Fig. 6