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Niveaux indicatifs de références
Le guide d'exposition le plus largement utilisé est rédigé par la Commission internationale de protection contre
les rayonnements non ionisants (ICNIRP). Les niveaux d'exposition recommandés sont fixés de manière à éviter
l'échauffement des tissus. Elles autorisent des expositions assez élevées et précisent qu'elles ne sont pas destinées
à protéger contre le cancer ou tout autre effet néfaste sur la santé signalé à faible niveau, car elles considèrent
qu'elles ne sont pas suffisamment prouvées. Les niveaux indicatifs de la FCC/IEEE des États-Unis sont similaires en
ce sens qu'ils autorisent également des niveaux d'exposition assez élevés.
La Russie, la Chine et divers autres pays ont établi des orientations plus restrictives pour les expositions
environnementales en se fondant sur leur interprétation des preuves scientifiques publiées.
L'aperçu le plus complet des données scientifiques actuelles a été fourni par un groupe expérimenté de 15
scientifiques et médecins européens de premier plan spécialisés dans le domaine de la santé (EUROPAEM 2016).
Selon eux, ces recommandations concernent "la prévention, le diagnostic et le traitement des problèmes de santé
et des maladies liés aux CEM".
D'autres études et orientations sont disponibles, notamment les rapports BioInitiative, les lignes directrices Bau-
Biologie et les lignes directrices internationales sur les rayonnements non ionisants (IGNIR), qui ont été produites
par un groupe britannique en tant que guide pratique pour la mise en œuvre des lignes directrices EUROPAEM. Le
graphique de la page suivante met tous ces documents en contexte avec des expositions typiques de la vie réelle.
Expositions et effets divers
Le graphique de la page suivante montre les niveaux indicatifs ainsi qu'une sélection de rapports scientifiques
examinés par des pairs qui montrent des effets néfastes à des niveaux d'exposition relativement faibles.
Le guide EUROPAEM comporte également une ligne directrice encore plus basse pour les personnes sensibles
à l'électricité (ES, EHS), qui est inférieure à 1 µW/m
2
(0,02 V/m) pour les signaux de communication actuels.
Cette valeur est difficile à atteindre dans notre monde moderne, qui est aujourd'hui extrêmement pollué par
les signaux RF UHF pulsés.
Pour chacune des études, la partie rouge continue de la barre indique les niveaux d'exposition pour lesquels
des effets statistiquement significatifs ont été constatés. La zone hachurée est basée sur l'hypothèse que ces
niveaux plus élevés continueront à présenter des effets, mais n'ont pas été directement examinés et testés
dans le cadre de la recherche.
Pour plus d'informations sur l'interaction des CEM et des RF avec la vie (personnes et animaux), une bonne
source est le rapport BioInitiative. Celui-ci a été produit par certains des chercheurs les plus expérimentés au
monde dans le domaine des effets biologiques des CEM et des RF. Il peut être lu et téléchargé ici :
www.bioinitiative.org
www.geotellurique.fr
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18, Avenue Paul GIROD - 73400 Ugine
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contact@geotellurique.fr
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