Les Formats D'interfaces Vidéo - NAIM n-Vi Mode D'emploi

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Formats Vidéo
éléments qui décrivent la couleur et la luminosité de chaque
pixel et un élément qui gère la synchronisation de l'image.
Chaque image est dessinée pixel par pixel et ligne par ligne
en travers et de haut en bas de l'écran, là encore à un rythme
tel que le cerveau ne distingue pas la nature segmentée de
l'information.
Dans la vidéo entrelacée conventionnelle, chaque image est
dessinée moitié par moitié en deux sections (ou balayages)
construites à partir de séries de lignes alternées. Cette technique
a été utilisée pour réduire la quantité des données requises pour
chaque image. Par contre, dans la vidéo à balayage progressif,
plutôt que d'être construites à partir de deux sections, les images
sont construites en un seul balayage de haut en bas. La vidéo
à balayage progressif exige un haut débit de traitement de
données pour désentrelacer les données des DVD et construire
une image de haute qualité. Cependant, elle produit une image
considérablement plus nette, détaillée et stable.
10.2 Les formats d'interfaces vidéo
Le tableau 5.3 énumère les formats d'interfaces vidéo
acceptés par le n-Vi par ordre de préférence selon la qualité
d'image potentielle de chacun. Pour des raisons techniques
fondamentales les différents formats restituent des images
de qualité variable. Une explication de ces raisons fournit
une introduction utile aux technologies et techniques vidéo.
Les formats sont décrits dans les paragraphes suivants, en
commençant par le format offrant la moindre qualité.
10.2.1 Vidéo composite entrelacée (Péritel, analogique)
Le connecteur Péritel (SCART - Syndicat des Constructeurs
d'Appareils Radiorécepteurs et Téléviseurs) s'est d'abord
popularisé grâce à l'introduction des magnétoscopes de haute
qualité. Ces magnétoscopes étaient capables de générer des
signaux vidéo en composantes et composite. Ces deux types
de signaux ainsi que l'audio stéréo analogique sont présents
sur la prise Péritel. Par vidéo en composantes, on entend
généralement les formats qui portent les divers éléments du
signal sur des câbles distincts -parfois appelés canaux.
La vidéo composite code les trois éléments d'une image en
mouvement -couleur, luminosité et synchronisation en un seul
signal porté par un seul câble. Les deux formats de codage
courants sont NTSC (généralement aux États Unis et en Asie) et
PAL (en Europe). Ce codage du signal, grâce au câble unique,
a l'avantage de la simplicité mais le décodage nécessaire en
aval produit inévitablement des artefacts visibles. La vidéo
composite offre ainsi une qualité d'image inférieure à toutes
les autres options et ne devrait être utilisée que s'il n'y a
pas d'autre choix. De nos jours, les écrans ou télévisions qui
n'offrent qu'une entrée composite sont rares.
10.2.2 S-Vidéo (Mini DIN 4 broches, analogique)
Le format S-Vidéo offre une qualité d'image supérieure à
celle du format précédent. La S-Vidéo est une connexion
basée sur deux canaux: les éléments couleur et luminosité
F20
sont séparés et l'élément synchronisation est combiné avec
l'élément luminosité. La distinction couleur et luminosité
réduit le décodage des signaux en aval et produit une image
potentiellement plus nette.
10.2.3 YPbPr et RVB (Péritel, analogique)
En plus du signal vidéo composite la prise Péritel comporte
aussi un ensemble de signaux vidéo RVB ou YPbPr, qui peut
être sélectionné à partir du menu du configuration vidéo.
RVB représente les éléments fondamentaux rouges, verts
et bleus qui composent la couleur de l'image. Le signal de
synchronisation est combiné avec le signal vert. YPbPr est
mathématiquement dérivé du RVB et représente la luminosité
(Y) et deux signaux de différence de couleur (Pb & Pr). Dans
le format YPbPr le signal de synchronisation est combiné avec
le signal de luminosité. La connexion YPbPr porte la même
information que la connexion RVB mais utilise moins de bande
passante. Les formats RVB et YPbPr offrent un qualité d'image
potentielle supérieure par rapport au format S-Vidéo, là encore
en diminuant les besoins de décodage en aval. Le format RVB
offre un avantage marginal par rapport au format YPbPr.
10.2.4 Balayage progressif YPbPr Haute Définition
(3 x BNC, analogique)
C'est la première connexion à partir de laquelle un signal à
balayage progressif est disponible. Le balayage progressif
YPbPr peut être sélectionné pour l'interface BNC à partir du
menu de configuration vidéo.
10.2.5 Balayage progressif RVB Haute Définition
(3 x BNC, analogique)
Un signal RVB à balayage progressif peut aussi être sélectionné
à partir du menu du configuration vidéo OSD et est disponible
sur les trois connecteurs BNC décrits dans le paragraphe
14.2.4. RVB est le format natif de la majorité des écrans et
fourni potentiellement une qualité supérieure au format YPbPr,
grâce à une réduction du décodage du signal en aval. Comme
pour l'interface Péritel RVB le signal de synchronisation Vidéo
est combiné aux signal vert.
Note:
La sortie RVB à balayage progressif est désactivée lors du
visionnage de DVD codés Macrovision.
10.2.6 Balayage progressif DVI
(DVI Multibroches, Numérique)
L'interface DVI offre potentiellement la meilleure qualité
d'image. DVI est une connexion numérique directe pour écrans
numériques (LCD, Plasma etc) et écrans analogiques équipés
de convertisseurs internes numériques-analogiques. Avec le
DVI et un écran numérique, aucun décodage en aval ou de
conversion de signal n'est nécessaire, de sorte que la qualité
de l'image correspondra à celle fournie par le DVD. La sortie
DVI est codée HDCP (High bandwidth digital content protection)
et n'est compatible qu'avec les écrans HDCP (La majorité des
écrans d'ordinateur DVI ne sont pas compatibles avec les
sources HDCP). Les écrans compatibles avec les sources HDMI
peuvent être utilisés avec le n-Vi à l'aide d'un adaptateur.

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