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I.
PRESENTATION DU PORTIQUE MINISENTRY S
A.
PROBLEMATIQUE
En cas de dispersion d'un produit radioactif, suite à un accident ou un acte malveillant, le traitement
de la détresse vitale prime sur la décontamination radiologique. Un premier tri entre les blessés invalides
(particulièrement les urgences absolues en détresse vitale) et les personnes valides est réalisé par les
services de secours.
Un second tri, parmi ces dernières, est effectué entre les personnes contaminées ou non. A l'heure
actuelle, ce tri serait effectué par les membres des équipes de reconnaissance, d'intervention ou des
C.M.I.R. Le maniement des appareils et sondes de détection est fastidieux et fatigant. Il est à craindre que
l'efficacité du tri soit amoindrie après quelques dizaines de minutes. La difficulté est la même pour le contrôle
de bonne décontamination en sortie de décontamination.
C'est pourquoi, a été explorée la possibilité de doter les services de secours d'un portique de
contrôle de la contamination radiologique de personnes. Or, les portiques portables actuels ne permettent
que la détection des radioéléments émetteurs de photons gamma ou X d'une énergie supérieure à 50 keV.
Ainsi, toutes les contaminations ne sont pas détectables, ce qui ne répond pas à notre problématique.
B.
LE PROJET DE PORTIQUE
Le Secrétariat général de la défense et la sécurité nationale a lancé un appel d'offre portant sur la
création et la livraison d'un nouveau type de portique déployable de contrôle de la contamination. Ceux-ci
sont affectés dans certaines C.M.I.R. de France.
Il est adapté au contrôle de personnes valides pouvant se tenir debout (adultes ou enfants de toute
corpulence).
Le nouveau portique est déployable, en plein air ou en milieu couvert (bâtiment, tentes, etc.), en tout
temps (ensoleillé, humide, pluvieux ou neigeux). Lors de la mise en place, la largeur de détection entre les
deux poteaux du portique est adaptable afin de rapprocher les détecteurs au plus près des impliqués.
Le portique est protégé contre une éventuelle contamination par les impliqués, grâce aux
consommables de protection fournis. Il peut être est alimenté en courant 220 V ou fonctionner en autonomie
grâce à des batteries internes.
Un boîtier de contrôle permet la collecte des résultats et le recensement des personnes contrôlées.
La sauvegarde des données se fait sur un périphérique de stockage transportable, type clé USB. Ainsi, si
plusieurs portiques sont déployés, cela permet de créer une base de données unique avec mise à jour
régulière. Cet équipement permet, également, la lecture optique de code barre ou puces RFID dont
pourraient, dans un second temps, être équipés les bracelets des impliqués.
Un feu rouge / vert organise l'accès possible au portique.
Le portique dispose de dix détecteurs :
- « Portique » : les détecteurs internes au portique sont des scintillateurs plastiques placés à
l'intérieur des deux montants.
- « contrôleur visage – mains – pieds » : externes au portique, des détecteurs complémentaires sont
mise en place sur celui-ci à hauteurs réglables (potentiellement mains, visage et pieds).
Deux modes de fonctionnement permettent de s'adapter à la nature des radioéléments et au nombre
de personnes à contrôler :
- mode passage : Ce choix se fait pour le contrôle d'un grand nombre de personnes dont la
contamination peut être détectée par les scintillateurs plastiques du portique
- mode entrée / attente : ce choix se fait quand le radioélément ne peut être détecté par les
scintillateurs plastiques du portique
Un troisième mode, continu, permet de procéder à la maintenance du portique.
Le système étant destiné à être déployé sur le terrain, il peut fonctionner dans une plage de
température allant de -10
sondes de contamination, est au moins équivalent à l'IP55
DG - Portique minisentry S mode d'emploi V3
o
o
C à +45
C. Le degré de protection environnementale du système, qui exclut les
p. 3
04/04/2015
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